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Wednesday, July 16, 2014

De nouveaux débouchés pour les docteurs en droit


Par Stéphane Valory, Avocat
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Conformément à ce qu’avait annoncé le président François Hollande le 5 février 2013 devant le Collège de France, la loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche comporte une série de mesures en faveur des docteurs, en particulier celles leur facilitant l’accès à la haute fonction publique. Cette initiative est l’occasion d’effectuer un rappel des avantages conférés par le doctorat en droit pour accéder à un emploi (I), qui ne doivent pas occulter les difficultés d’intégration des docteurs en droit (II), avant de s’interroger sur la valorisation de ce diplôme sur le marché du travail (III).
Les avantages conférés par le doctorat en droit
Accès au barreau
Aux termes de l’article 12-1, alinéa 3, de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions juridiques et judiciaires, les docteurs en droit sont dispensés de l’examen d’entrée dans les écoles de formation des avocats, ce qui se justifie par l’expertise juridique acquise durant leurs travaux. Ils doivent, en revanche, suivre la formation donnée dans ces écoles et effectuer les stages en cabinet (jusqu’en 2004, ils pouvaient ne se présenter qu’à l’examen de sortie).


L’avantage n’en reste pas moins indéniable, l’examen d’entrée étant jugé plus difficile et sélectif que l’examen de sortie. Il permet aux docteurs en droit de mener plus facilement que d’autres des projets de reconversion vers le barreau.

Sous réserve de la publication des mesures réglementaires nécessaires à la mise en œuvre de ces nouvelles dispositions (réserve importante car il est probable que les énarques, comme ils l’ont fait au cours de la discussion du projet de loi, continuent à s’opposer aux réformes en cours…), les docteurs en droit bénéficient ainsi de nouvelles opportunités professionnelles. Ils ont, en effet, toute leur place dans la haute fonction publique, les missions qui y sont menées nécessitant souvent de fortes compétences juridiques. Elles sont aujourd’hui très majoritairement assumées par les énarques, formés notamment au droit public. Parmi les débouchés de cette École, on relève d’ailleurs de nombreux postes de magistrats, au Conseil d’État, dans les tribunaux administratifs et les cours administratives d’appel, à la Cour des comptes et dans les chambres régionales des comptes.

Il convient d’abord d’observer que beaucoup de doctorants souhaitent être recrutés dans l’enseignement supérieur. Or le nombre de postes se trouve limité et ne permet pas d’offrir ce débouché à tous ces jeunes docteurs. Ces derniers vont, en conséquence, se retrouver sur le marché du travail sans y être préparés et sans l’avoir vraiment voulu. Avec le risque de rejoindre l’entreprise ou le barreau sans grande motivation, avec au surplus un sentiment d’échec. De quoi expliquer sans doute les difficultés d’intégration de nombreux docteurs, encore accrues si le sujet de thèse est peu « vendeur » auprès des grosses structures (droit de la famille, procédure pénale, histoire du droit, etc.).

Quelle que soit la finalité de la thèse, il est impératif de l’inscrire dans un projet professionnel. Si l’objectif est l’obtention d’un poste d’enseignant-chercheur, mieux vaut s’assurer d’avoir mis toutes les cartes de son côté, avec, notamment, le choix d’un sujet doctrinal (pour une thèse « agrégative »). Les docteurs qui y parviennent sont généralement ceux qui, ayant bénéficié d’un contrat doctoral et été chargé de travaux dirigés, sont déjà pour partie intégrés à l’université. Avoir pour directeur de thèse un professeur influent est également un indéniable atout. Il y a sans doute des exceptions mais autant savoir qu’elles sont rares.

Si les étudiants doivent réfléchir à leur projet professionnel avant de débuter leur thèse, c’est bien sûr aux écoles doctorales qu’il revient de réguler et d’encadrer les travaux de recherche, notamment en informant au mieux les futurs docteurs, en mettant en place une véritable politique du choix des sujets de thèse et en s’efforçant de développer les conventions CIFRE (V. J.-S. Lipski, La CIFRE pour les doctorants en droit : un dispositif gagnant-gagnant, site AFDD). Aujourd’hui encore, la finalité universitaire prédomine, avec pour conséquence que les orientations possibles vers les autres professions du droit sont peu explorées. Ce qui peut expliquer que l’image du doctorat en droit soit parfois brouillée.

Ce qui surprend le plus – et cela apparaît très nettement dans les réunions d’information régulièrement organisées par l’Association française des docteurs en droit (AFDD) –, c’est que ce sont les docteurs en droit eux-mêmes qui semblent les plus convaincus de la mauvaise image de leur diplôme, qu’ils considèrent même comme un handicap pour leur insertion professionnelle. Perception qui n’est pourtant confortée ni par l’expérience des cabinets de recrutement, ni par les témoignages des juristes d’affaires (V. S. Valory, Juristes d’affaires : quelle place pour le doctorat ?, site AFDD). Reste que le mal-être de certains docteurs, qui semblent perdus dans la nature et en arrivent à vouloir cacher leur diplôme en invoquant le scepticisme ou la jalousie supposés des recruteurs juristes, est incontestablement un problème car s’ils ne défendent pas leur doctorat, personne ne le fera à leur place.

Du fait de la longueur et de la difficulté de la rédaction de la thèse, le docteur est également crédité d’une force de caractère et d’une ténacité appréciées. La solitude de la recherche, elle, atteste de son autonomie. Sans qu’il faille pour autant en déduire une quelconque inaptitude à travailler en commun : ce n’est pas parce qu’un chercheur est parvenu à mener à bien une entreprise solitaire qu’il faut en déduire qu’il est réfractaire au travail collectif ! Crainte qu’il sera d’autant plus facile d’évacuer si le docteur a effectué des recherches en entreprise dans le cadre d’une convention CIFRE (V. J.-S. Lipski, La CIFRE pour les doctorants en droit : un dispositif gagnant-gagnant, préc.) ou s’il a été chargé de travaux dirigés.

Enfin, les qualités rédactionnelles du docteur sont très largement admises. Dans un domaine – le droit – où l’écrit revêt une grande importance, qu’il s’agisse de l’entreprise (rédaction de contrats, de rapports), de la magistrature (rédaction des décisions de justice), du notariat (rédaction d’actes) ou des avocats (rédaction d’actes, de conclusions et de consultations), l’atout est de taille. De manière plus générale, au-delà des qualités de style, l’énonciation claire des idées et des concepts est un besoin que l’on retrouve partout.

Dans un pays dans lequel le doctorat n’a culturellement pas le même prestige que dans les pays anglo-saxons ou qu’en Allemagne, il appartient aux docteurs de savoir mettre en avant ces atouts pour convaincre leurs interlocuteurs de ce qu’ils peuvent leur apporter. Sans prétention ni arrogance mais avec fierté pour le travail qu’ils ont accompli. La loi du 22 juillet 2013 les y encourage, l’article L. 412-1, alinéa 7 nouveau, du code de la recherche rappelant que « les titulaires d’un doctorat peuvent faire usage du titre de docteur, en en mentionnant la spécialité, dans tout emploi et toute circonstance professionnelle qui le justifient ».

Dans les cabinets d’avocats, notamment d’affaires (V. S. Valory, Juristes d’affaires : quelle place pour le doctorat ?, préc.), le docteur est perçu comme un garant d’expertise, dont l’intervention sur des dossiers est de surcroît susceptible de rassurer les clients, surtout s’ils sont étrangers. Appréciable en tant que ressource interne, sa présence peut s’avérer également bénéfique en termes d’image. Le prestige du diplôme, la notoriété acquise par des publications et des conférences, une collaboration universitaire sont autant d’éléments susceptibles de participer à la visibilité du cabinet. Les docteurs sont particulièrement présents dans les cabinets d’avocats aux conseils, ce qui apparaît assez logique puisque la rédaction des pourvois formés devant le Conseil d’État et la Cour de cassation requiert à la fois des qualités rédactionnelles et une haute expertise juridique.

La situation est plus contrastée dans les entreprises. Si le docteur semble surdimensionné dans les petites directions juridiques, ses compétences peuvent s’avérer bienvenues dans les grandes entreprises qui internalisent des missions de recherche, pour défendre tel ou tel point de vue. Sa réputation d’expert pourra alors être utilisée comme un instrument de communication par son employeur. Il peut en aller de même dans certaines structures associatives, comme le MEDEF où l’on compte plusieurs docteurs en droit.


Accès à la magistrature
Au sein de la magistrature, le doctorat en droit permet, selon l’article 18-1 de l’ordonnance n° 58-1273 du 22 décembre 1958, la nomination directe comme auditeur de justice si le docteur possède aussi « un autre diplôme d’études supérieures » (master de nos jours). Mais le nombre de postes est limité au cinquième du nombre des auditeurs.
Accès à la haute fonction publique
Dans le but de diversifier le recrutement des hauts fonctionnaires et de profiter des compétences pluridisciplinaires des docteurs, la loi du 22 juillet 2013 fait obligation d’adapter dans ce sens les concours et procédures de recrutement dans les corps et cadres d’emplois de catégorie A, dans l’ensemble des trois fonctions publiques – d’État, hospitalière, territoriale – (C. rech., art. L. 412-1, al. 3 et 4). Elle ouvre également aux docteurs l’accès au concours interne d’entrée à l’École nationale d’administration (C. rech., art. L. 412-1, al. 5). Enfin, dans la limite de trois ans, les années de recherche des docteurs sont assimilées à des périodes d’activité professionnelle pour se présenter au troisième concours d’entrée à l’École nationale d’administration, ouvert à la société civile (C. rech., art. L. 412-1, al. 6).
Les difficultés d’intégration des docteurs en droit
Un doctorat pour quoi faire ?
Le doctorat en droit n’est indispensable que pour entamer une carrière universitaire : sans ce précieux sésame, impossible d’être recruté comme maître de conférences ou de se présenter au concours d’agrégation. Toutes les autres professions juridiques et judiciaires peuvent, en revanche, être exercées sans doctorat. Pour celles-ci, il est donc légitime de s’interroger sur l’intérêt de consacrer entre trois et cinq ans à la rédaction d’une thèse, avec pour principal inconvénient d’arriver sur le marché du travail quelques années après ceux qui ont terminé leurs études pourvus d’un master 2.
Image du doctorat en droit
L’image du doctorat en droit est difficile à cerner. Pour les non-juristes, elle est excellente : tout le monde sait qu’il s’agit du plus haut diplôme universitaire et, comme il n’y a pas (encore) de grandes écoles du droit, aucun diplôme privé ne vient faire de concurrence. Chez les juristes, du rat de bibliothèque au juriste surdimensionné en passant par l’érudit coupé des réalités pratiques, les regards, assez variés, sont parfois moins flatteurs. L’idée que le doctorat a pour vocation essentielle de former les futurs enseignants (alors que seule une minorité de docteurs intègrent l’enseignement supérieur), l’ombre que le concours d’agrégation fait planer sur le doctorat (alors que les deux institutions se situent sur des plans différents), l’inadéquation supposée de la formation par la recherche à la pratique du droit expliquent les réticences de certains à l’égard du doctorat.
La valorisation du doctorat en droit
Atouts de la formation par la recherche
Avant tout, le docteur en droit est considéré comme un juriste de haut niveau, ce qui implique non seulement une excellente culture juridique mais, également, une méthode de travail parfaitement maîtrisée. Son aptitude à l’analyse et à la synthèse, sa capacité de prendre du recul et de trouver une solution à un problème donné peuvent en faire un élément précieux dans n’importe quelle profession.
Accès au marché du travail
Dans les milieux professionnels (v. S. Valory, Le doctorat en droit dans les milieux professionnels, site AFDD), la thèse est d’autant plus valorisée qu’elle porte sur un sujet pratique susceptible de répondre à un besoin (thèse « professionnelle »). Le constat est logique : l’investissement qu’un recruteur sera prêt à réaliser sur un docteur sera proportionnel à l’apport que celui-ci pourra effectuer pour son activité. L’expérience prouve l’efficacité de cette démarche. En particulier, le taux de docteurs en droit financés par les conventions CIFRE qui intègrent une entreprise est de 80 %.
Bénéfices en cours de carrière
En cours de carrière, le doctorat en droit peut utilement servir les intérêts des professionnels libéraux. D’abord, le titre est de nature à rassurer la clientèle, ce qui en fait un instrument de captation non négligeable. Ensuite, il est susceptible de conduire à participer à des groupes de réflexion ou à intégrer des instances représentatives de la profession, éléments positifs pour l’image du praticien. Enfin, la détention d’un doctorat facilite la publication d’articles, ce qui contribue à la notoriété de l’auteur.

Wednesday, July 9, 2014

Thèse : Le formalisme du contrat électronique dans l’ASEAN

En mai 2013, Monsieur HEL Sambath, ancien étudiant lyonnais, a soutenu sa thèse de doctorat de droit, intitulée "le formalisme du contrat électronique dans l'ASEAN : Définition et interprétation des notions d'écrit et de signature", à l'Université de Montréal. 

Le jury de cette soutenance est composé de :


- Karim Benyekhlef, président-rapporteur
- Vincent Gautrais, directeur de recherche
- Jean-Louis Navarro, co-directeur de recherche
- Nicolas Vermeys, membre du jury
- Benoît Melançon, membre du jury
- Arthur Oulaï, examinateur externe


RÉSUMÉ : Plus de dix ans après la mise en place du projet d’harmonisation du droit du commerce électronique, l’ASEAN, « The Association of Southeast Asian Nations » rassemblant dix États membres en Asie du Sud-est, n’arrive toujours pas à doter chacun de ses États membres d’une législation harmonisée en la matière.

Dans cette optique, nous tenterons, pour contribuer à cette harmonisation, de démontrer la 
situation problématique relative au droit du commerce électronique dans six des dix États 
membres de l’ASEAN où, en plus de leur non-uniformité législative, les textes nationaux
régissant le formalisme du contrat électronique demeurent difficiles à comprendre, à 
interpréter et donc à appliquer ; ce qui cause parfois des erreurs interprétatives voire l’oubli 
total de ces textes. Cette expérience n’est pas unique dans l’ASEAN, car l’on trouve 
également de similaires situations dans d’autres juridictions, telles que le Canada et les États-Unis.

Pour pallier cette rupture entre la loi et la jurisprudence, nous proposons une quête d’une 
méthode d’interprétation comme une piste de solution qui nous semble la plus pertinente au 
regard de l’état des textes déjà en vigueur et de l’objectif de l’harmonisation du droit du 
commerce électronique dans l’ASEAN. Parmi les méthodes interprétatives très variées, nous 
arrivons à identifier la méthode contextuelle, aussi large soit-elle, comme la méthode la plus 
pertinente eu égard aux caractéristiques particulières du formalisme du contrat électronique, à savoir l’écrit et la signature électroniques. Nous proposons donc une grille d’analyse de cette méthode composée de contextes juridique, technique et social, qui aideront les juristes, surtout les juges, à mieux saisir le sens des textes et à leur donner « une meilleure interprétation » en faveur de l’objectif de l’harmonisation du droit dans l’ASEAN. 

_______________________

Le texte intégral de cette thèse est accessible via ce lien.

Wednesday, April 23, 2014

Free access to Journal of World Investment & Trade


Individuals are eligible for free access to The Journal of World Investment & Trade until 31 December 2014, using access token JWIT4U.
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The Journal of World Investment & Trade (JWIT) is a double-blind peer-reviewed journal that focuses on the legal aspects of foreign investment relations in a broad sense. This encompasses the law of bilateral, multilateral, regional and sectoral investment treaties, investor-State dispute settlement, and domestic law relating to foreign investment, but also relevant trade law aspects, such as services, public procurement, trade-related investment measures, and intellectual property, both under the WTO framework and preferential trade agreements. In addition, the Journal aims to embed foreign investment law in its broader context, including its interactions with international and domestic law, both private and public, including general public international law, international commercial law and arbitration, international environmental law, human rights, sustainable development, as well as domestic constitutional and administrative law.
The Journal is institutionally independent and ideologically neutral. It is not attached to specific national jurisdictions, but has a global outreach. It covers both the mainstream of foreign investment law and investment law’s frontiers. It offers a place for the publication of scholarly studies dealing with fundamental and systematic problems of foreign investment relations and their solutions, but also welcomes analyses of current topics, such as international and domestic policy trends, relevant case law, and country- or industry-specific case studies, including in the natural resources and energy sectors. It is open to doctrinal analysis as well as theoretical, conceptual, and interdisciplinary approaches, including law and economics analysis, empirical analysis, historical analysis, political science analysis, or normative analysis. It aims to address scholars, government officials, members of international and non-governmental organizations, and legal practitioners in both capital-exporting and capital-importing countries.

Wednesday, April 16, 2014

Ordre des Avocats de Paris - Campus International

L'Ordre des Avocats de Paris organise, depuis 2013, le Campus International réunissant des avocats de France et d'Asie. 


La première édition a eu lieu les 7-10 avril 2013 au Vietnam.


Vous trouvez ci-dessous certains supports pédagogiques communiqués lors de l'événement.


Lundi 8 avril, 

13h45-14h30
Les grands principes de la profession
Les nouvelles frontières de la profession : Déontologie à l'international
Les nouvelles frontières de la profession : Les nouveaux métiers de l'avocat


16h30-18h30

Le Vietnam au sein de l'Asie : Cadre économique et institutionnel 1
Le Vietnam au sein de l'Asie : Cadre économique et institutionnel 2
Le Vietnam au sein de l'Asie : Cadre économique et institutionnel 3


Mardi 9 avril


08h45-10h45

Conférences thématiques (avec le Forum d'affaires France-Vietnam) 1
Conférences thématiques (avec le Forum d'affaires France-Vietnam) 2
Conférences thématiques (avec le Forum d'affaires France-Vietnam) 3 

11h-12h et 13h-14h
Regards croisés franco-vietnamiens sur les réformes du droit privé 1
Regards croisés franco-vietnamiens sur les réformes du droit privé 2
Regards croisés franco-vietnamiens sur les réformes du droit privé 3
Regards croisés franco-vietnamiens sur les réformes du droit privé 4
Regards croisés franco-vietnamiens sur les réformes du droit privé 5


14h-16h

Entreprendre et investir en Asie : Chine, Hong Kong et Singapour 1
Entreprendre et investir en Asie : Chine, Hong Kong et Singapour 2


16h-18h

Entreprendre et investir en Asie : Cambodge et Vietnam


Mercredi 10 avril


08h30-10h30

Maîtriser les risques juridiques au Vietnam - l'apport du droit français


10h30-12h30

Résoudre les litiges : l'arbitrage international 1
Résoudre les litiges : l'arbitrage international 2
Résoudre les litiges : l'arbitrage international 3


La deuxième édition a eu lieu les 16-18 février 2014 au Cambodge.



Lundi 17 février 2014

Introduction au droit et aux institutions cambodgiennes
Confrontation de deux systèmes juridiques : les chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens
Le bâtonnier de Paris à votre rencontre : politique internationale de l'Ordre, coopération internationale
Exercice à l'étranger, statut de l'avocat et règles déontologiques (France et pays d'accueil)

Mardi 18 février 2014


Présentation politique et économique de l'ASEAN
Investissements dans l'ASEAN : opportunités et restrictions
Infrastructures et financements dans l'ASEAN
Structuration juridique et fiscale des acquisitions dans l'ASEAN
L'arbitrage dans l'ASEAN
Investissements étrangers au Cambodge
Droit de la propriété intellectuelle
Modes de financements alternatifs
Rencontre avec les directeurs juridiques : attentes des entreprises et atouts des avocats
Clôture de Campus International



Monday, February 17, 2014

តើ​​អនុក្រឹត្យ​​ដែល​​ចេញ​​ដោយ​​រដ្ឋាភិបាល​​មាន​​ប៉ុន្មាន​​ប្រភេទ​?

(អត្ថបទចុះ​ផ្សាយ​នៅ​ថ្ងៃ    12-02-2014,  10:45 am) |  ដោយ ជា ធីរិទ្ធ​(http://www.thmeythmey.com/index.php?page=detail&ctype=article&id=12204&lg=kh)



នៅក្នុង​ដំណើរការ​ប្រចាំថ្ងៃ​របស់​រដ្ឋ ក្នុងការ​បញ្ជា​ឲ្យ​ប្រជាពលរដ្ឋ​អនុវត្ត​អ្វីមួយ ឬ​តែងតាំង​បុគ្គល​ណា​ម្នាក់  រាជរដ្ឋាភិបាល​តែងតែ​ប្រើប្រាស់​នូវ​អនុក្រឹត្យ​ដែលជា​សមត្ថកិច្ច​របស់​ខ្លួន​ជានិច្ច។ ប្រជាពលរដ្ឋ​ទូទៅ​ក៏បាន​លឺ​ពាក្យ​អនុក្រឹត្យ​ជា​ញឹកញាប់​ដែរ។ តើ​ពាក្យ​អនុក្រឹត្យ​មានន័យ​ដូចម្តេច? ហើយ​ថា​តើ​អនុក្រឹត្យ​នេះ បែក​ចែកជា​ប៉ុន្មាន​ប្រភេទ?

និយាយ​ដោយ​ខ្លី «អនុក្រឹត្យ» គឺជា​សេចក្តីសម្រេច​មួយ ដែល​អនុម័ត​ដោយ​អំណាចនីតិប្រតិបត្តិ ពោលគឺ​រាជរដ្ឋាភិបាល​តែមួយគត់ ក្នុងទិសដៅ​ដើម្បី​រៀបចំ និង​ឲ្យ​ប្រព្រឹត្តទៅ​នៃ​ស្ថាប័ន​របស់​រដ្ឋ និង​ដើម្បី​តែងតាំង​មន្ត្រីរាជការ។

អនុក្រឹត្យ​ត្រូវបាន​គេ​បែង​ចែកជា​ពីរ​ប្រភេទ។ ទី១ គឺ«អនុក្រឹត្យ​បទបញ្ជា» ដែល​ធ្វើឡើង​ក្នុង​គោលបំណង​ដើម្បី​ដាក់ចេញ​ជា​បទបញ្ជា​ឲ្យ​អនុវត្ត​ច្បាប់ និង​បទបញ្ជាផ្សេងៗដែល​ទាក់ទង​នឹង​កិច្ចការ ឬ​ដំណើរការ​ទូទៅ​របស់រ​ដ្ឋ​ទាំងមូល ហើយ​វា​ស្ថិត​នៅក្រៅ​សមត្ថកិច្ច​របស់​រដ្ឋសភា ព្រឹទ្ធសភា និង​តុលាការ។ ឧទាហរណ៍​ដូចជា អនុក្រឹត្យ​លេខ ១២៦ ចុះ​ថ្ងៃទី ៩ ខែ ៩ ឆ្នាំ ២០០៨ ស្តីពី​ក្រមសីលធម៌​វិជ្ជាជីវៈ​គ្រូបង្រៀន ។

ចំណុច​ទី ២ គឺ «អនុក្រឹត្យ​ឯក​ត្ត​ភូត»។ វា​គឺជា​ទម្រង់​នៃ​អនុក្រឹត្យ ដែល​ចេញ​ដោយ​រាជរដ្ឋាភិបាល ក្នុង​វត្ថុបំណង​តែងតាំង ឬ​បញ្ចប់​ភារកិច្ច​មន្ត្រីរាជការ​ស៊ីវិល យោធា មួយចំនួន។ នៅក្នុង​ព្រះរាជក្រម​លេខ ០២ ន.ស. ៩៤ នៅត្រង់​មាត្រា១៥ មានចែង​អំពី​សមត្ថកិច្ច​របស់​នា​យក​រដ្ឋមន្ត្រី​ថា «នាយករដ្ឋមន្ត្រី​តែងតាំង​ផ្លាស់ប្តូរ បញ្ចប់​ភារកិច្ច​ដោយ​អនុក្រឹត្យ នូវ​មន្ត្រីជាន់ខ្ពស់​ស៊ីវិល យោធា មន្ត្រីការទូត និង​អភិបាលរង​ខេត្ត​ក្រុង អភិបាលស្រុក​ខណ្ឌ ជាដើម»។ 

នៅក្នុង​អនុក្រឹត្យ​ឯក​ត្ត​ភូត​នេះ នាយករដ្ឋមន្ត្រី​ក៏​អាច​ចេញ​ចំពោះ​បុគ្គលចំៗឈ្មោះ​ដែល​មិនមែនជា​មន្ត្រីរាជការ ស៊ីវិល យោធា បាន ដូចជា​ការចេញ​អនុក្រឹត្យ​ជូន​មេដៃ​ស្ថាបនា​ជាតិ ដល់​សប្បុរសជន ដែល​ផ្តល់​ថវិកា​ផ្ទាល់ខ្លួន ដើម្បី​កសាង​ប្រទេសជាតិ​ជាដើម៕

Wednesday, February 12, 2014

Pourquoi faire un doctorat en droit ?

Etude "Les docteurs : une longue marche vers l'emploi stable (Par Julien Calmand)"

Après trois ans de vie active, les étudiants ayant obtenu leur thèse en 2007 ont un taux de chômage de 10 %. Pour la première fois depuis plus de 10 ans, ce taux est inférieur à celui des titulaires d’un master 2 universitaire. À court terme,l’emploi à durée indéterminée est loin d’être acquis pour tous les docteurs visant des carrières dans la recherche publique.Toutefois, après cinq ans sur le marché du travail, 94 % des docteurs sont en emploi, avec 86 % d’emplois à durée indéterminée.

Tuesday, February 11, 2014

Brill Open Access Publishing


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Monday, February 10, 2014

Brill Publishing Free Access 4 You


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Wednesday, January 29, 2014

Pour réussir sa thèse

Pour mener à bien votre thèse, il est nécessaire de connaître certains conseils avant de commencer la thèse et aussi pendant la thèse.

  • Guide de la thèse (en droit) : Ecrits et textes rassemblés par D. Mainguy, Professeur à la faculté de droit de Montpellier, Directeur de l’Ecole doctorale « Droit et sciences sociales ».                        Pour télécharger ce guide, cliquez ici.
  • Conseils : Philippe le Tourneau, Professeur à la faculté de droit de Toulouse, a publié quelques conseils amicaux pour préparer la thèse ou le mémoire. Pour lire ces conseils, cliquez ici.

Bonne consultation et bon courage à tous les thésards !

Tuesday, December 17, 2013

Cambodian Yearbook of Comparative Legal Studies, Vol. 2, 2011.


TABLE OF CONTENTS 

EDITORIAL NOTES p.i

(ARTICLES)

LAND REFORMS AND LAND LEGISLATION IN CAMBODIA p.1
Nhean So Munin

“PROPERTY ENTAILS OBLIGATIONS”: LAND AND PROPERTY LAW IN GERMANY
– PAST, PRESENT AND FUTURE p.29
Fabian Thiel

HISTORICAL DEVELOPMENT OF THE AGRICULTURAL LAND LAW SYSTEM IN
JAPAN AND CURRENT CHALLENGES IN MANAGEMENT AND SUSTAINABLE USE
OF LAND RESOURCES p.69
Kurumisawa Yoshiki

THE SEPARATION OF POWERS AND INDEPENDENCE OF JUDICIAL POWER IN CAMBODIA p.83
Hor Peng

THE ROLE OF ACCESS TO INFORMATION IN PROMOTING DEMOCRACY, GOOD GOVERNANCE AND DEVELOPMENT IN CAMBODIA p.97
Raymond Leos

(RECENT LEGISLATIVE DEVELOPMENTS) 

RECENT DEVELOPMENT OF LAND LAW IN CAMBODIA: THE LEGAL FRAMEWORK OF
BUILDINGS CO-OWNED BY CAMBODIANS AND FOREIGNERS p.125
Ly Chantola

THE SECURITIES ISSUERS IN CAMBODIAN LAWS p.141
Nhean Vannak

(SELECTED CSCL CONFERENCE PAPERS) 

CHINESE PROPERTY LAW IN CHINA’S MARKET ECONOMY IN THE MAKING p.153
Shen Weixing

LAND LAW REFORM IN VIETNAM: ACHIEVEMENTS AND SOLUTIONS FOR IMPROVEMENT p.169
Nguyen Quang Tuyen

(SHORT ARTICLES) 

THE IMPLEMENTATOIN OF CAMBODIA’S LAWS ON LAND TENURE p.189
Hap Phalthy

TRADEMARK RIGHTS LIMITATIONS UNDER THE CAMBODIAN TRADEMARK LAW: ROOM FOR IMPROVEMENT p.199
Kork Boren

THE RIGHT TO ORGANIZE AND TO BARGAIN COLLECTIVELY IN CAMBODIA p.207
Ngim Sokrachany

A BRIEF LOOK ON THE NEW CODE OF CIVIL PROCEDURE OF CAMBODIA: A VIEW THROUGH ACADEMIC BINOCULARS p.217
Sar Senera

CHOOSING ARBITRATION FORUMS IN CAMBODIA: INSTITUTIONAL OR AD HOC ARBITRATION? p.223
Seng Hun

Monday, December 16, 2013

Cambodian Yearbook of Comparative Legal Studies, Vol. 1, 2010.


TABLE OF CONTENTS 

EDITORIAL NOTES i

(ARTICLES)

EXTENDING THE REACH OF COMPARATIVE LEGAL STUDIES p.1
Kaino Michiatsu

CAMBODIAN CONSTITUTIONAL PROVISIONS ON TREATIES: A STORY OF CONSTITUTIONAL EVOLUTION BEYOND RHETORIC p.9
Kuong Teilee

THE CONSTITUTION OF CAMBODIA AND THE RULE OF INTERPRETATION IN COMPARATIVE PERSPECTIVES p.25
Hor Peng

COMPARING THE CIVIL CODES AND THE CODES OF CIVIL PROCEDURE ACROSS BORDERS: THE CASES OF JAPAN AND CAMBODIA p.37
Kamiki Atsushi

THE FREEDOM OF CONTRACTS AND THE AGRICULTURAL LAND SYSTEM: A COMPARATIVE STUDY OF THE EXPERIENCES OF JAPAN AND FRANCE p.53
Harada Sumitaka

LAND LAW AND PLANING LAW IN CAMBODIA: PROBLEMS AND PERSPECTIVES p.71
Fabian Thiel

THE THEORY OF POST-MODERN AND THE PRINCIPLE OF “NULLUM CRIMEN, NULLA POENA SINE LEGE p.87
Adachi Masakatsu

DOMESTIC EXHAUSTION OF PATENT RIGHTS: A THEORETICAL AND PRACTICAL ANALYSIS p.99
Phin Sovath

DOING BUSINESS IN DEVELOPING MARKETS: NEW TOOLS AND INSIGHTS FROM
DEVELOPMENT LAW p.115
Veronica Taylor

INTERNATIONAL HUMAN RIGHTS LAW IN CAMBODIA p.129
Meas Bora

ADR IN CAMBODIA’S LEGAL SYSTEM p.147
Steven Austermiller

(RECENT LEGISLATIVE DEVELOPMENTS) 

LABOR ARBITRATION IN CAMBODIA: LAW AND PRACTICE p.163
Kong Phallack

CAMBODIAN TRADE AND INDUSTRIAL POLICIES: AN INVENTORY OF TRADE-RELATED LAWS AND REGULATIONS p.173
Ly Chantola

NATIONAL ARBITRATION CENTER: LEGISLATIVE FRAMEWORK AND RECENT DEVELOPMENT p.183
Seng Hun

Saturday, November 30, 2013

Manuel de français - Technique d'expression


Source : AUF-Asie Pacifique
En 2008 est sortie la méthode Techniques d’expression, éditée avec le concours du service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Cambodge, dans le cadre du projet de Valorisation du français en Asie du Sud-Est, et avec le soutien de l’Agence Universitaire de la Francophonie.
Initialement conçue pour les élèves hauts et moyens fonctionnaires de l’École Royale d’Administration (ERA) de Phnom Penh et accessible à un niveau intermédiaire, cette méthode aborde en 120 à 150 heures des compétences attendues au niveau B2 et C1 du CECR (Cadre Européen Commun de Référence pour les langues). Elle s’adresse à un public d’adultes qui souhaitent améliorer leur pratique du français dans le domaine des relations internationales et de l’administration.
Techniques d’expression propose une démarche pédagogique motivante et favorise le travail en groupe autant que le travail individuel. Recourant aux TICE, elle encourage l’auto-apprentissage par le biais d’activités et de supports variés, extraits de la presse francophone et de l’Internet.
Pour télécharger le document, cliquez ici.

Tuesday, November 26, 2013

Mémoire : Action directe et groupe de contrats internationaux, par SIENG Pikol

Ce mémoire a été effectué en dans le cadre de mes études en Master 1 (2006-2007), Droit des activités des entreprises, à l'Université Lumière-Lyon 2, sous la direction de M. Laurent Guignard. 

Cliquez ici pour télécharger.

Monday, November 25, 2013

Cambodian Public Law : General Notion (in Khmer)

R. Norodom, Cambodian Public Law : General Notion, 2000. To read this document, press here.

Problématiques des frontières en droit cambodgien

"Problématiques des frontières", extrait du livre R. Norodom, Droit public cambodgien, Tome I, Presses Universitaires de Perpignan, pp. 236 et s. Pour lire ce document, cliquez ici.


Sunday, November 17, 2013

Cours : Droit des obligations : Contrats

Auteur : Jean-Babtiste SEUBE (voir CV)
Université de la Réunion
Mise à jour : août 2013

*** Cours mis en ligne dans le cadre de l'Université Numérique Juridique Francophone 
*** Cliquez les titres pour télécharger

Plan détaillé
1 - Introduction
2 - La formation du contrat : le consentement et la capacité
3 - La formation du contrat : l'objet et la cause
4 - La formation du contrat : les conditions de forme
5 - La sanction : l'annulation
6 - La force obligatoire du contrat
7 - L'effet relatif - opposabilité
8 - La transmission du contrat
9 - L'inexécution du contrat
10 - L'extinction du contrat

Les Cours d'été de l'Académie de Droit International de La Haye

L'Académie de Droit international de La Haye est une prestigieuse institution en droit international. Elle organise chaque année les cours d'été en droit international public et privé.

Les cours sont payants. Toutefois, il existe un programme de bourses selon critères de mérite (cliquez ici).

La session Droit international public aura lieu du 7 au 25 juillet 2014 (pour le programme cliquez ici).

La session Droit international privé aura lieu du 28 juillet au 15 août 2014 (pour le programme cliquez ici).

*** Les cours se déroulent à La Haye, Pays-Bas.
*** Les cours donnés en anglais sont interprétés simultanément en français.

Sunday, November 3, 2013